SULZER Alain Claude - Une mesure de trop (p. 194)
... Dix heures quarante six. Le concert était terminé. L'heure était exacte.
Astrid ne remarqua qu'à ce moment-là que le manteau d'Olsberg n'était plus à la patère. Elle était sûre qu'il l'y avait suspendu. Elle tendit la main. Le concert n'était ni terminé ni en cours. Elle ne rêvait pas. Mais où était donc son manteau? En lieu et place, il y avait le sac à vêtements vide, et, sur un cintre, le pantalon, la veste et la chemise qu'il avait portés avant le concert et, en dessous, les chaussures. Etait-il sorti? Son sommeil lui avait, de toute évidence, fait manquer l'entracte.
Elle finit par ouvrir le haut-parleur qui transmettait le concert. Il grésilla et et elle attendit. On entendait seulement quelques craquements, personne ne jouait du piano, personne n'applaudissait, aucun son humain ne sortait, comme si la salle était vide. La salle était-elle vraiment vide, tout le monde était-il rentré chez soi en l'oubliant ici? Et dans ce cas, où était Marek? Marek, qui ne l'oubliait jamais. Marek ne l'aurait pas oubliée...
Astrid ne remarqua qu'à ce moment-là que le manteau d'Olsberg n'était plus à la patère. Elle était sûre qu'il l'y avait suspendu. Elle tendit la main. Le concert n'était ni terminé ni en cours. Elle ne rêvait pas. Mais où était donc son manteau? En lieu et place, il y avait le sac à vêtements vide, et, sur un cintre, le pantalon, la veste et la chemise qu'il avait portés avant le concert et, en dessous, les chaussures. Etait-il sorti? Son sommeil lui avait, de toute évidence, fait manquer l'entracte.
Elle finit par ouvrir le haut-parleur qui transmettait le concert. Il grésilla et et elle attendit. On entendait seulement quelques craquements, personne ne jouait du piano, personne n'applaudissait, aucun son humain ne sortait, comme si la salle était vide. La salle était-elle vraiment vide, tout le monde était-il rentré chez soi en l'oubliant ici? Et dans ce cas, où était Marek? Marek, qui ne l'oubliait jamais. Marek ne l'aurait pas oubliée...