JOLIT Vincent - Harmonie Harmonie (p. 98-99)
... Après le repas, c'est l'heure de la musique. Milhaud, qu'Arnold affectionne particulièrement, joue sa Deuxième Suite pur piano. Poulenc, bon, Arnold l'aime moins, mais il est là maintenant, interprète ses promenades. Puis les deux Français jouent ensemble Le Boeuf sur le toit de Milhaud? C'est un régal. ensuite les deux invités interrogent un peu Arnold sur sa situation. "Que voulez vous, personne ne me connaît. Que ça soit à Vienne ou ici à Mödling, je suis un inconnu. Et ma musique, je ne vous dis pas, les gens ignorent même jusqu'à son existence, ça me fait enrager..." Il ne faut pas le lancer sur le sujet, Arnold, il n'arrête plus de se plaindre sinon. Milhaud et Poulenc l'ignoraient, on ne les y reprendra plus.
Heureusement, quelqu'un propose une promenade digestive. Durant la balade autour du village, des passants saluent avec révérence Arnold. Milhaud et Poulenc sont circonspects et, coquins, souhaitent taquiner Arnold.
"Alors, comme ça, personne ne vous connaît dans le coin?
- Ah mais ça, c'est parce que les villageois n'ignorent pas que je suis le père d'une gloire locale. Georg est un jeune footballeur plein d'avenir. Par contre, allez leur demander s'ils connaissent ma musique! Le football, ça, oui ça intéresse. Mais ma musique, pensez vous... Je suis totalement inconnu..."
C'est reparti. Les deux français auraient mieux fait de se taire, ça leur apprendra à faire les malins...
Heureusement, quelqu'un propose une promenade digestive. Durant la balade autour du village, des passants saluent avec révérence Arnold. Milhaud et Poulenc sont circonspects et, coquins, souhaitent taquiner Arnold.
"Alors, comme ça, personne ne vous connaît dans le coin?
- Ah mais ça, c'est parce que les villageois n'ignorent pas que je suis le père d'une gloire locale. Georg est un jeune footballeur plein d'avenir. Par contre, allez leur demander s'ils connaissent ma musique! Le football, ça, oui ça intéresse. Mais ma musique, pensez vous... Je suis totalement inconnu..."
C'est reparti. Les deux français auraient mieux fait de se taire, ça leur apprendra à faire les malins...