BJORNSTAD Ketil - L'appel de la rivière (p.379)
Oui, me dis-je en pensant à l'échelle chromatique, restant assis quelques minutes encore sur la bien nommée chaise Beethoven : les tonalités ont décidément des couleurs. Juxtaposées, assemblées, elles peuvent représenter des peintures - mais quelle expression le peintre désire-t-il restituer?
L'ut majeur est blanc comme la neige, comme le Concerto pour piano n°1 de Beethoven, comme la peau de Cathrine au printemps.
Le ré bémol majeur est jaune comme l'herbe grillée par le gel après l'hiver, comme les cheveux de Marianne Skoog.
Le ré mineur est encore plus jaune. Comme le feuillage d'automne.
Le mi bémol majeur est d'un gris tirant fortement sur le blanc, transparent comme l'eau.
Le mi mineur est d'un gris plus prononcé, comme la neige de mars, ou comme la mer lorsque les nuages gonflent.
Le fa majeur est brun, comme les champs de blé en Norvège au mois d'août.
Le fa dièse mineur est multicolore, comme les papillons sous la pluie
Le sol majeur est bleu, comme une ligne d'horizon par une journée ensoleillée....
L'ut majeur est blanc comme la neige, comme le Concerto pour piano n°1 de Beethoven, comme la peau de Cathrine au printemps.
Le ré bémol majeur est jaune comme l'herbe grillée par le gel après l'hiver, comme les cheveux de Marianne Skoog.
Le ré mineur est encore plus jaune. Comme le feuillage d'automne.
Le mi bémol majeur est d'un gris tirant fortement sur le blanc, transparent comme l'eau.
Le mi mineur est d'un gris plus prononcé, comme la neige de mars, ou comme la mer lorsque les nuages gonflent.
Le fa majeur est brun, comme les champs de blé en Norvège au mois d'août.
Le fa dièse mineur est multicolore, comme les papillons sous la pluie
Le sol majeur est bleu, comme une ligne d'horizon par une journée ensoleillée....